En 1971, deux finissants au baccalauréat en sociologie, font une enquête auprès des universitaires pour connaître la pertinence d’implanter une garderie sur le campus.

Les deux instigateurs, Agathe Lapointe et Pierre Mathieu, qui deviendra le premier coordonnateur de la garderie, conçoivent le projet. Ils font une demande de subvention au Gouvernement Fédéral et c’est par l’entremise du programme Perspective Jeunesse que leur projet va être mené à jour.

Leur mandat: recevoir les premiers enfants à l’automne 1971. Mais où loger les enfants? La direction de l’université suggère d’occuper la chapelle du pavillon Agathe Lacerte pour abriter les locaux du futur Centre Jour. Madame Agathe Lacerte elle-même va donner son accord et l’université autorisera deux de ses menuisiers à participer aux travaux d’aménagement des locaux.

Une jeune diplômée en architecture, Christine Vallée-Tremblay, se joint à l’équipe et dessinera les plans du future Centre Jour. C’est l’époque où imagination, débrouillardise et bricolage font office de budget. Les portes sont métamorphosées en tables, les confessionnaux en cabinets de toilette et la sacristie en cuisine!

En juillet 1971, l’équipe va faire sa première commande de matériel pédagogique chez Brault et Bouthillier à Montréal et bâtit l’horaire d’une journée à la garderie. Et les enfants arrivent…ils sont petits! En sciences de l’éducation à l’époque, on parlait des petits de maternelle et des grands du scolaire, mais pas des enfants de deux ans. La garderie ne serait donc pas qu’un lieu de travail, mais un milieu d’expérimentation, d’étonnement et de découvertes.

Des gens de l’université Laval ont pris des décisions qui ont eu un impact sur la vie des parents qui fréquentaient le campus.

Merci à ces gens qui ont su voir loin, prendre des risques et dont la vision d’avenir a donné à la communauté universitaire un service qui n’existait nulle part ailleurs :

Une garderie en milieu de travail..